



Le ROLACC de Genève apporte son support à la République de Tunisie pour former ses magistrats aux techniques anti-corruption.
En conformité avec l’agenda prioritaire édicté par son Président, le Dr. Ali Bin Fetais Al-Marri, Procureur général de l’État du Qatar, le centre anti-corruption ROLACC de Genève reçoit du 30 avril au 3 mai 2018 une délégation de dix-sept magistrats tunisiens. Recrutés sur la base de l’excellence de leurs états de service, provenant à la fois de l’ordre judiciaire et de la Cour des Comptes de la République de Tunisie, les magistrats assimilent et mettent en pratique de manière intensive les techniques anti-corruption.
Capitalisant sur les approches juridiques, géopolitiques ou encore économiques, le programme du training anti-corruption du ROLACC de Genève comporte sept modules interdépendants : coopération judiciaire internationale, finance d’entreprise et corruption, coopération nationale et traçage des produits, communication non-verbale (synergologie) lors des interrogatoires, rôle et fonctionnement des cellules de renseignements financiers, corruption et marchés financiers, recouvrement des biens mal acquis. L’interdisciplinarité et l’applicabilité par le recours à de nombreuses études de cas sont au cœur des priorités de ce programme innovant et cohérent.
D’une durée de quatre jours à Genève, en plein cœur d’une place internationale (Office des Nations Unies, Organisations internationales, ONGs), en coopération avec le Ministère de la Justice et la Cour des Comptes de la République de Tunisie, les participants peuvent compter sur l’implication d’un corps professoral international de haut niveau. Cette nouvelle action du centre ROLACC s’insère pleinement et volontairement dans le déploiement de l’objectif de développement durable numéro 16 des Nations Unies (paix, justice et institutions).
Contacté directement par des États, des ONGs, des Organisations internationales et divers acteurs de l’anti-corruption, le ROLACC Geneva tiendra très prochainement une deuxième session de formation. Des membres des parquets financiers, des fonctionnaires internationaux et des leaders de la société civile pratiqueront conjointement le co-working et la réflexion durant quelques jours afin d’apprendre et de renforcer leurs compétences dans la détection et la poursuite de la corruption.